Khrys weblog

En arrivant à Tahiti, nous avions prévu de visiter l’île principale puis peut-être Bora-Bora et Mooréa. A l’office du tourisme, nous apprenions que tous les bateaux pour Bora-Bora (ainsi que pas mal d’autres îles) pour les 3 mois à venir, mais qu’il reste un peu de place dans les avions, pourvu que l’on ait les finances adéquates (encore quelques centaines d’euros par tête). Heureusement, Mooréa est tout prêt, il y a de la place sur les nombreux bateaux quotidiens, et puis, c’est là que les Tahitiens passent leurs vacances. Nous voilà donc partis pour Mooréa pour une semaine.

A Mooréa, nous sommes restés dans un bungalow tenu par une charmante petite famille. Ils n’en ont que 3, ce qui nous convient parfaitement (pas trop de monde donc pas trop de bruit). Notre hôte nous apprendra pendant la semaine à ouvrir les noix de coco correctement, puis à préparer le thon cru au coco, façon local. C’était super, et comme les cocos poussent dans leur jardin, j’en ai demandé un autre pour faire un bon dessert avec ananas et coulis de chocolat :) Sa fille (7 ou 8 ans) nous offrira aussi des fruits inhabituels, comme des ramboutins, et même des dessins le dernier jour !
C’est la première fois que nous ressentons le décalage horaire à ce point (4H depuis l’île de Pâques, juste après 2H depuis Santiago): tous les jours levés autour de 6H ! c’est pratique vu que le soleil se couche autour de 18H30, on peut profiter de la journée. En discutant un peu, nous apprenons que les locaux se levent tôt également, quitte à faire une sieste plus tard.

Bien que notre petite maison ne soit pas au bord de la mer, elle n’en est qu’à 100m, et à 500m de la plage publique, qui est, à notre avis, la plus belle de l’île. Ici c’est la saison basse, à cause de la saison des pluies, donc pas trop de monde sur la plage, et cette semaine là, il n’a presque pas plu.
La plage se trouve le long de la barrière de corail et l’eau est claire comme le cristal. Je ne compte plus le nombre d’heures passées la tête sous l’eau, avec un masque et un tuba, à s’émerveiller devant tant de couleurs. Les poissons tournent autour de nous sitôt que nos pieds sont dans l’eau. et ne nous quittent que quand on en sort. Malheureusement, nous n’avons pu prendre de photos qu’avec un petit appareil, pas un numérique, donc il faudra être patient pour les voir :) et bien sur, une fois la pélicule pleine, une belle raie manta est venue nous narguer jusque tout près de la plage, avec de l’eau juste aux genoux. J’y suis retourné le lendemain avec une nouvelle pélicule, mais je n’ai trouvé qu’une petite raie tachetée (et j’espère que la photo est réussie !).
On a pris aussi un jour pour explorer Mooréa avec un scooter, faire le tour et visiter un peu l’intérieur. Super semaine !
Photos

A Tahiti, nous avons de la chance. Si les 3 premiers jours nous sommes restés dans une pension (très agréable, avec une petite piscine et plein d’arbre) à un prix moyen par rapport aux autres pensions mais néanmoins chère pour nous, nous avons pu profité de l’ouverture d’un tout nouvel hotel 4 étoiles, en bord de mer, avec piscine pour moins cher que la pension (65€ alors que certains sites sur internet proposaient la nuit à 400€ !). Le petit dèj était inclu, ce qui ne sera plus le cas d’ici un mois ou deux, et heureusement pour nous car il aurait fallu compter environ 30€ par personne. Tout n’était pas fonctionnel et l’hotel est encore partiellement en construction, mais nous avons profité de l’essentiel. Merci au personnel de l’office du tourisme :)

La semaine à Tahiti était plus pluvieuse que la précédente, mais ca nous a permi de nous reposer des quelques coups de soleil attrapés à Mooréa. Peu importe comment tu te protèges, on finit toujours par en prendre un. Repos donc, et internet, vu le retard incroyable accumulé jusque là. Et bien sûr, c’est l’endroit rêvé pour une lune de miel :)
Photos Pension de la plage
Photos Hotel Manava

Le seul inconvénient de cet hôtel, c’est que pour observer les poissons, la plage la plus proche est à 3 bornes (malgré la belle photo sur la brochure). Netta aura beaucoup profité de la grande piscine, mais je m’en suis vite lassé. Alors nous avons pris une journée pour faire le tour de l’île avec une voiture de location. C’est un peu trop grand pour tout faire en un jour mais ce qu’on a vu était formidable, avec de l’eau claire comme à Mooréa, de belles montagnes, forêts, cascades, etc. Ce qui nous a surpris c’est que Tahiti n’est si touristique qu’on le croit. Sorti de Papeete et sa banlieue, le reste semble reservé aux habitants. Il y a bien quelques rares hotels par ci par là, mais plus rien après environ 30Km de la capitale. De plus, près des hotels, pas de restaurants, pas de bars, pas même de petit magasin comme on a vu près de Papeete ou dans les habituels lieux touristiques. En revanche, partout autour de l’île, on trouve des roulottes vendant fruits, pizzas, crêpes, burgers, sandwiches …
Photos et Video

Toutes les bonnes choses ont une fin, et c’est l’heure pour nous de nous envoler pour notre prochaine destination: Nouméa, Nouvelle Calédonie.

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What’s in there :
– no frames ;
– new skin (and it will be easier to change it later) ;
– no new functionalities however, but when I’ll have a bit of time, I’ll work on it.

Have fun !

L’Île de Pâques appartient au Chili et est situé 3600 km à l’ouest du reste du pays, ce qui en fait l’île la plus isolée au monde.
Nous avions fait nos recherches quant au logement, via internet, vu que tout est relativement cher sur Rapa Nui, et avions opté pour un bed&breakfast familial dont le restaurant était très recommandé.

L’impression d’une île paradisiaque nous est venue dès l’aéroport, où, en plus du climat tropical, nous attendait le chauffeur de l’hotel, avec des colliers de fleurs, et un verre de bienvenue, à l’hotel :) L’endroit était joli et le dinner super, à base de salades, légumes et poissons frais. La seule chose qui a dérangée le côté paradis de la soirée est l’émergence de blattes énormes (4 à 5 cm) courant un peu partout dans le jardin devenu sombre pour cause de panne de courant, et que nous devions traverser pour atteindre la chambre. Là aussi, une blatte nous attendait, ce qui fait que j’ai dû la chercher pendant près d’une heure avec ma toute petite lampe torche pour que Netta puisse dormir …
Photos

Les fameuses statues (moai) sont situées tout autour de l’île, mais il y en a aussi quelques-unes plus à l’intérieur. Les statues sont impressionantes, et plus grandes qu’on ne l’avait imaginé ou vu sur les photos sur internet: la plupart font autour de 10m, mais la plus grande en fait 22. Elles valent clairement le déplacement :)
La route qui fait le tour de l’&icircle fait 60 km de long, donc il est possible de tout voir en un jour. Pour notre part, nous avons préféré prendre notre temps, et avons visité en 2 jours. Le premier en 4*4, afin de pouvoir sortir de route (parfois nécessaire), s’est révélé un excellent choix par rapport aux visites guidées, dans la mesure ou nous avions la possibilité de prendre nos photos des endroits les plus touristiques sans personne dessus. De plus, nous avions lu pas mal d’articles sur ces statues et les habitants de Rapa Nui, donc un guide n’aurait pas ajouté grand chose. Le soir venu, nous sommes allé nager dans l’océan Pacifique, pour la première fois. L’eau était chaude et les vagues très chouettes.
Photos
Le 2ème jour, nous avons loué des vélos, pour grimper le volcan du Sud, Rano Kau, et visiter la partie Ouest de l’île que nous avions laissée de côté la veille. Le soir venu, nous voulions admirer le coucher de soleil devant la plage. Les couleurs étaient belles mais le soleil avait tendance à se cacher derrière les nuages. En revanche, nous avons eu la chance de remarquer des tortues, coincées par le courant de la marée, entre les rochers, prè de nous (pratiquement à nos pieds). Leurs carapaces sont de véritables oeuvres d’art !
Photos et vidéos

Dîner avec un couple d’Américains forts sympathiques, rencontrés au sommet du volcan.
Le dernier jour, avant de prendre l’avion, nous avons aussi rencontré par hasard et discuté longuement avec un éminent archéologiste américain dont les recherches sur l’Île de Pâques sont très importantes (il avait, par exemple, démontrdé, il y a 15 ans, une des possibles et très probables facons dont les habitants avaient dû transporter les statues d’un coin à un autre).

La capitale du Chili, Santiago, nous a paru beaucoup moins grande que Buenos Aires, mais cela vient peut-être de l’emplacement de notre auberge dans un quartier résidentiel au lieu d’un centre-ville. Il y est aussi très facile de se déplacer à pied ou à métro.
Un quartier à ne pas manquer est le quartier coloré et bohême “Barrio Bellavista”. Les fresques murales sont épatantes mais parfois couvertes de graffitis beaucoup moins épatants …
De là, nous nous sommes rendus, avec le funiculaire, sur la coline San Cristobal d’où nous avons pu apprecier la vue sur la ville. Pour redescendre, nous avons pris l’autre moyen de transport disponible: le téléférique pour visiter jusqu’au quartier “La Suecia” (la Suède).
Comme nous avions 5 jours à Santiago, nous avons profité de la connection de l’auberge à internet qui, pour une fois, était rapide. Ô miracle du réseau sans fil dans leur jardin aux arbres fruitiers :)
Nous avons aussi discuté jusque tard avec un Français et un Italien vivant à Londres, de vies à l’étranger, des difficultés rencontrées lors d’une relation avec un/une étranger(ère) et de vieilles rivalités entre voisins :)
Photos

Se rendre à, la ville la plus au Sud du monde, depuis El Calafate, est un voyage des plus intéressant. Le bus part à 3H du matin, et le trajet dure 20H environ, parce qu’il faut passer par le Chili, ce qui veut dire 2 frontières et donc 4 arrêts et un tampon sur le passeport à chaque fois (un pour sortir d’un pays, un pour entrer dans l’autre), et bien sur les contrôles de police et les passages de douanes. A présent, nous comptons 8 tampons pour l’Argentine et 6 pour le Chili … C’est incroyable qu’ils n’aient pas trouvé un moyen plus simple de se rendre d’un coin à l’autre du mê pays, mais il semble que les relations diplomatiques entre ces deux pays n’aient pas toujours été au beau fixe (ils ont même évité de peu une guerre pour une toute petite île au Sud).

Trouver un coin pour dormir n’est pas une mince affaire non plus, vu que nous n’avions pas pu réserver à l’avance. La ville est en pleine saison touristique donc tout est plein, mais après avoir marché longtemps tard le soir nous avons finalement trouvé un coin pas cher et tranquille.

Nous avons pris le bateau pour voir le fameux phare du bout du monde, “Les Eclaireurs” (en Français dans le texte), des cormorans, des lions de mer, et surtout, des pinguins. Le bateau s’approche vraiment très près, juste devant ceux-ci, au point que même si on avait pu descendre sur l’île (c’est possible avec un autre bateau), on n’aurait pas voulu s’approcher plus que ça. On a passé un bon moment à les regarder marcher, plonger, nager, et “faire des bisous”, on ne s’en lasse pas.
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On voulait aussi se rendre au Cap Horn, mais il fallait compter 5 jours et plus de 500€ chacun …

La ville elle-même était plus grande qu’on ne l’imaginait, mais les quelques rues principales nous sont devenues très familières.En particulier car sortir d’ici aussi est difficile. Mission: nous rendre à Punta Arena (Chili) mardi au plus tard pour attraper l’avion pour Santiago. On est samedi, jour de la Saint-Valentin, et il a fallu faire je ne sais combien d’aller-retours entre les agences de bus qui ne nous proposaient que les deux dernières places dans le bus du mercredi ou des places dans un avion à quelques centaines d’euros par personne … jusqu’à ce qu’on trouve une alternative, en passant par Rio Gallegos (Argentine, côte Est). Ce qui veut dire encore des longs trajets, encore des frontières à passer inutilement, mais au moins, nous étions à Punta Arenas lundi soir et à l’aéroport à l’heure.
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