Le Laos by Netta_Khrys
Nous avions passé la frontière Cambodgienne sans rien verser, mais les officiels côté Lao se sont montrés plus persuasifs et nous avons du payer 1 dollar chacun pour le tampon sur le passeport, sous peine de voir notre visa annulé.
Premier stop, non loin de la frontière, dans la régions des 4000 îles. Le trajet en bateau sur le Mekong est joli et pittoresque, mais si nous apprécions le côté aventure, nous n’avons pas pu nous résoudre à nous laver dans les eaux brunes du fleuve comme le font les habitants du coin (y compris les dents).
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L’arrêt suivant s’est fait à Pakse, d’où nous avions prévu de visiter le temple de Champassak, mais avons abandonné devant les prix demandés (transport + entrée) et la taille du monument (surtout après Angkor Vat). Pas grave, nous avons tout de même eu un peu d’action lorsqu’un feu s’est déclaré dans un arbre à cause d’un compteur électrique qui a pris trop d’eau de pluie juste à côté de notre hôtel. Panique des employés qui ne semblent pas savoir se servir d’un extincteur, mais au final, bon entrainement: le feu n’était pas bien méchant. Comme Chris s’est montré un peu plus efficace, nous nous sommes vu offerts des shakes par la direction reconnaissante.
Il est intéressant de noter que le Laos semble avoir la pire des connections à Internet qu’il nous ait été donné de tester, et une discussion avec le proprio de l’hôtel nous a confirmé que même si la connection à 1Mb était facturé 240 dollars le mois (!), la bande passante n’est pas garantie loin de là, et la plupart du temps, on doit se battre pour afficher une page.
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On nous a dit et répété que les gens au Laos étaient moins bruyants que dans les pays voisins. Tout est relatif, dirons-nous, mais nous admettrons que nous avons réussi à dormir un peu dans le bus de nuit entre Pakse et Vientiane (pas de musique/télé toute la nuit).
En arrivant dans la capitale, nous avons une intéressante et longue discussion avec une Australienne et un Israelien à qui nous voulions juste demander comment se rendre au centre-ville. Nous avons appris, entre autres, deux ou trois choses qui nous serviront en Afrique du Sud. Note aux voyageurs en Indochine: les stations de bus sont le plus souvent situés en périphérie, de sorte qu’il faut toujours prendre un tuk-tuk pour le centre, sans jamais avoir une idée de la distance à parcourir. A part ça, Vientiane est agréable à visiter, et tout est faisable à pied, en dépit des incessants “tuk-tuk, monsieur ?”.
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La célèbre Plaine des Jarres est située près de Phonsavan. Là nous avons pu passer un peu de temps dans la nature, et profiter du silence. C’est incroyable comme ça nous manquait.
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Après un long trajet sinueux dans les montagnes, nous sommes arrivés à Luang Prabang. Bien qu’en constante rénovation et construction, nous avons aimé le coin, peut-être grâce à ces gens avec qui nous avons passé notre temps. Les temples sont souvent richement décorés, et le marché de nuit a de quoi étonner parfois.
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Mais ce que nous retiendrons, ce sont ces 2 jours aux chutes de Kuang Si, 2 car le premier jour nous nous sommes tous pommés dans la jungle à la recherche d’une source moins fréquentée que nous n’avons jamais trouvée. Chouette balade en tout cas, au milieu des palmiers, des bambous et malgré les occasionnelles sangsues. Le 2ème jour, repos et baignade.
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Au Laos, nous avons vu plus de moines que dans les autres pays, en particulier des (très) jeunes. Le matin, ils se lèvent aux aurores pour collecter le riz offert par la population ou les touristes. Ils ne choisissent pas forcément de devenir moines, mais c’est une fierté pour leur famille, ou parce que celle-ci est trop pauvre pour les nourrir. L’avantage y est d’apprendre la vie avec les autres et de la discipline. Certains monastères enseignent également l’anglais gratuitement, et nous avons ainsi pu discuter avec certains de ces jeunes moines. Pour certains d’entre eux, il n’est pas question d’y rester pour la vie :)
Il y a toujours pas mal de mines qui n’ont pas explosé, surtout à l’est du pays. Le déminage progresse, mais pastrès vite pour cause de manque de moyens et d’équippement.
Le transport est comparable avec le Cambodge, mais comme il y a moins de gens sur les routes, c’est beaucoup moins dangereux. Nous avons pris un certain nombre de bus publics qui malgré leur âge et le bruit de casserole arrivent toujours à destination avec plus ou moins 1H de retard, ce qui est en soi déjà une performance. Les tuk-tuks sont plus colorés et de forme variée, mais à part ça, comme on dit ici: “same same” (“kif-kif”). La nourriture est plus proche de celle que l’on trouve au Cambodge que de celle du Vietnam, et nous avons pu profiter de ces shakes à la noix de coco un peu plus longtemps. Bien sûr, il nous arrive de trouver la bouffe asiatique lassante à force, et nous “devons” parfois manger une pizza ou un burger, mais vu la différence de prix, nous retournons vite à nos nouilles et notre riz. La bière locale semble être meilleure qu’au Vietnam ou au Cambodge, mais sans casser des briques. L’alcool local “Lao Lao” est fort, très bon marché, et bizarre. Il n’est pas rare que la bouteille contienne un scorpion, un serpent ou autre animal appetissant. Puisqu’on parle cuisine bizarre, comme les trajets en bus sont longs, il y a toujours un arrêt en cambrousse pour grignoter. C’est amusant d’essayer de deviner à l’avance ce qui va nous être proposé: des sauterelles grillées ? des vers frits ? des araignées aux épices ?
Un point négatif au Laos, c’est la quantité de (jeunes) touristes qui n’y vont que pour boire et se comporter comme bon leur semble, au détriment de tout et tout le monde. Inutile de dire que cela nuit à la réputation des étrangers en général (en plus de nous empêcher de dormir).
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Nous devons maintenant passer le Mekong une nouvelle fois ; rendez-vous en Thaïlande !
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