Sucre et Santa Cruz
Afin d’atteindre notre prochain pays, l’Argentine, nous devions prendre l’avion de Sucre à Buenos Aires, via Santa Cruz. Le trajet en bus de Uyuni à Sucre était pour le moins éprouvant, la moitié de la route n’étant pas goudronnée (et pleine de trous), comme c’est le cas pour la grande majorité des routes en Bolivie. Les bus n’étant pas non plus les meilleurs, on a l’impression que ceux-ci sont sur le point de tomber sur un coté à chaque saut. D’Uyuni à Sucre, on descend de plus de 4000m d’altitude à environ 2000m, et les freins s’en ressentent. Heureusement, pas de falaises cete fois-ci, et nous arrivions en un morceau. Je ne sais plus si j’avais mentionné la conduite dans les villes du Pérou et de Bolivie, mais le moins qu’on puisse dire c’est que c’est bordélique. Ils ont des files bien peintes dans les rues, mais il n’est pas rare de voir 5 voitures de front dans une rue à 3 files. Le clignotant est une option et les coups de volant un standard ; du coup, les gens klaxonnent pour prévenir de leur arrivée à un carrefour, ou pour dépasser, pour se plaindre, ou pour toute autre raison, je vous laisse imaginer le bruit. Bizarrement, on n’y a vu que quelques accidents, donc ça à l’air de fonctionner plus ou moins comme systême …
Sucre est de loin la ville la plus riche à nos yeux en Bolivie, la plus jolie aussi. Nous avons pris le temps de nous relaxer dans un café européen dans lequel nous avons tout de même testé la cuisine locale: un plat contenant à la fois des morceaux de boeuf, des saucisses, du piment, des frites, des onions frits, des tomates, de la mayonnaise, et des oeufs durs. Après ca, on ne pouvait plus bouger, on en a même oublié de prendre des photos.
Santa Cruz est la ville la plus grande du pays. Le trajet en taxi depuis le petit aéroport jusqu’au centre-ville nous a permis de visiter un peu. Le centre est chouette et très animé. Pas beaucoup de temps, en revanche, juste une nuit et nous devions prendre le vol suivant.