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Le voyage de Nazca à Cusco a pris 15H au lieu de 12H. heureusement, nous étions en bonne compagnie :)
   
Cusco (du Quechua Q’osqo), signifie “le nombril du monde”, à cause de son statut de capitale et sa situation au coeur du réseau routier Inca, dont l’empire s’étendait du sud de l’Equateur actuel au nord du Chili et de l’Argentine actuels. L’altitude de la ville est de 3350m au dessus du niveau de la mer. Pour s’adapter (et éviter les maux de tête, la fatigue, etc.), nous avons essayé le thé au coca (la plante) qui est servi partout ici. Il est également conseillé de se reposer 2 jours avant d’entreprendre quoi que ce soit de difficile, donc nous avons juste marché en ville le 1er jour et pris part à une visite des environs le 2ème.
La circuit incluait une visite de la cathédrale de Cusco (construite au-dessus d’un ancien temple Inca), le Sacsayhuaman (temple et forteresse sacrée, construite sous le reigne de Pachacutec, par 25000 hommes, pendant 75 ans), le Qenq’o (temple dédié au Dieu Condor), le Puca Pucara (forteress rouge, située à la croisée des principales routes de l’empire pour défendre la capitale et faire passer les messages), et le Tampumachay (fontaine saacrée).
Cusco est bien plus agréable à visiter que les autres villes du Pérou et sans doute plus riche. La température est évidemment différente de celle de la côte, et un duvet n’est pas de trop la nuit, en particulier vu l’inexistence de système de chauffage. Les douches, comme dans le reste du pays, donnent de l’eau chaude de temps en temps.
Photos

Nous avons passé 2 jours à Nazca. On n’a pas fait grand chose le 1er jour, juste mis le blog à jour et pris un peu de repos (il fait plus de 30ºC) et Netta a pu tester la piscine de l’hotel.
Le 2ème jour, nous avons trouvé une auberge chouette et pas chère, qui appartient à un couple Péruvien-Hollandais très sympatique. Apparemment au Pérou, les auberges sont aussi des mini-agences touristiques, et celle-ci nous aidera à organiser notre vol au-dessus des fameuses lignes de Nazca, le bus de nuit pour Cusco, un taxi pour nous emmener et nous chercher et une auberge pour la nuit suivante.
Nazca est une petite ville tranquille et relativement sûre.

Voler au-dessus des lignes de Nazca dans un coucou 6 places est … une expérience en soi. Pour eviter les désagréments, nous l’avions plannifié le matin, avant le petit-déjeuner, mais même comme ça, à coté, le super 8 est une promenade de santé. Les paysages étaient exceptionels et les lignes valaient le déplacement. Ces dessins datent de la période pré-Inca (avant 1400) et représentent des animaux, des formes géométriques, et autres choses mystérieuses. On ne sait toujours pas vraiment pourquoi ils ont été effectués. L’idée actuelle est une sorte de représentation des constellations (un peu comme chez nous si on se mettait à dessiner la Grande Ourse ou Pégase sur plusieurs centaines de mètres de longueur), mais honnêtement, je n’y crois pas (quel intéret ???).
Voila les photos !

De Lima, Francis avait organisé notre voyage en bus vers Pisco, et arrangé un taxi pour aller à l’auberge à Paracas. Bonne idée, car Pisco, la nuit, est considérée peu sure. Nous sommes arrivés assez tard et nous avons du nous lever tôt pour la première excursion. Pour ne rien arranger, la vie locale et le traffic reste bruyants même la nuit …
La première visite se fait en bateau. Nous partons du petit port de pêche vers les îles Ballestas. Nous avons aussi pu admirer le Candelabre (dessin mysterieux sur une montagne de la peninsule) en passant. Une fois arrivé aux îles, il était possible de voir des milliers d’oiseaux, d’espèces différentes, dont des cormorants, des pélicans, mais aussi des lions de mers et des pinguins, et même deux dauphins ! La visite était super et c’est agréable de respirer l’air pur de l’océan, surtout après celui, pollué, de Lima. Netta n’était même pas malade sur le bateau :) Si le 1er jour au Pérou arborait 22 degrés, il a fait environ 30 tous les jours depuis, du coup, nous avons pris des couleurs.
La 2ème expédition était une visite en bus de la Réserve Nationale de Paracas. Là, nous nous sommes arrêtés pour marcher plusieurs fois, et admirer les dunes de sable, le désert, les falaises, les restes de la Cathédrale (formation rocheuse detruite pendant le dernier tremblement de terre), les plages de sable rouge (dû à l’oxyde de fer), etc.
Une grande partie du Pérou est dans le désert, et Lima est la 2ème plus grande ville fondée sur ce type de terrain, après Le Caire, Egypte. Il ne pleut presque jamais ici et l’eau potable est rare.
Au moins, cette journée a été un peu plus reposante, et ressemblait à des vacances :) En tout cas, nous ne regrettons pas de nous être levés !

Nos photos sont ici.

Prochaine étape: Nazca.

Nous sommes restés 3 jours à Lima. Nous avons pu visiter pas mal d’endroits en peu de temps et apprécier différents aspects de la capitale. Francis, le proprio de l’auberge, nous a donné une carte avec les endroits à visiter et ceux qu’il vaut mieux éviter, ainsi que sur quelques spécialités culinaires locales.
Nous avons testé les bus et les taxis. Les taxis sont peu chers par rapport au standard européen, mais il faut toujours marchander avant la course (en particulier parce que nous sommes des touristes évidents). Voyager en bus est encore moins cher, mais il faut savoir ou ils vont. Ils n’ont pas de numero et sont tout petits. En général, quelques noms de quartiers déservis sont écrit sur les cotés, et un employé crie à qui veut entendre la prochaine destination pour attirer le client. Le bus coute entre 1 et 2.5 soles (25 et 65 cents). L’avantage de voyager en bus, c’est aussi de voir de plus près la vie locale.
Si le premier jour nous avons fait TRES attention, le suivant nous nous sommes un peu détendus. Le 3è nous étions peut-être un peu trop confiants, et Netta a voulu prendre une photo dans un endroit avec trop de gens (file de bus). En 2 secondes, l’appareil était arraché de ses mains. J’ai essayé de le rattraper, mais il a disparu dans le traffic (et vu comment les gens conduisent, c’aurait été du suicide de continuer). Bref, ca nous apprendra à ne pas baisser la garde. Francis nous a filé un coup de main avec la police dès qu’il a su (nous avions averti un employé). Heureusement, rien de grave, et l’assurance ne devrait pas poser problème.
A part ca, les Péruviens sont des gens charmants et aidants. Parler en espagnol est un plus certain, même si je ne le parle pas bien.
Lima, à part quelques rares places et monuments, n’est pas très chouette. La pauvreté y est pour pas mal et les fréquents tremblements de terre n’arrangent rien. Beaucoup de quartiers sont presque complètement démolis. Par contre les maisons sont tres colorées.
La nourriture est … différente. Le poulet est excellent, et le poisson aussi (il faut essayer le ceviche, poisson cru dans une sauce épicée), si le restaurant est bien choisi. Les prix varient beaucoup d’un quartier à un autre. Le même menu peut être 5 fois plus cher à Miraflores (le quartier chic et sûr) que près du centre. Mais la qualité est tr&egraves variable aussi, et il nous est arrivé de nous retrouver avec une assiette de gras de boeuf quand on s’attendait à un steack.
Parmi les endroits que nous avons pu visiter: centre de Lima, Cerro San Cristobal (la colline qui surplombe la ville), les catacombes chrétiennes, Huaca Pucllana (ancienne pyramide sacrée, dediée au dieu de la mer, de la civilisation Lima, 1 a 700 après JC), pyramides de Pachacamac (civ. Lima, Ishma et Inca), Musée arqueologique de Lima.

Pour voir les photos, cliquez ici et là.

Prochaine étape: Parc national de Paracas.

Nous sommes donc partis samedi soir comme prévu. Le premier vol était court, et nous emmenait à Madrid. Ensuite les choses se sont compliquées: Air Iberia a oublié de fournir une confirmation de réservation de nos places sur le deuxième avion, et du coup, LAN, l’opérateur, ne voulait pas nous laisser monter. Après nous être battu pendant plus d’une demi-heure, nous avons finalement pris place dans l’avion pour Lima juste a temps.
   
Après ca, et comme les ordinateurs de bord étaient en panne (et donc pas de films), nous avons essayé de dormir sur tout le trajet. Malgré la fatigue, nous avons très mal dormi. Il semble que l’on ait des progrès a faire pour dormir dans les avions.

Arrivés à bon port à 06H30 heure locale. Grâce à Netta et ses recherches sur le net, nous avons trouvé un bon taxi tout de suite et sommes arrivés à notre auberge. Ca ne nous a pas empèché de stresser dans la voiture, surtout lorsque le chauffeur a pris des raccourcis à travers certains quartiers. Une fois sur place en revanche, le personnel était très amical, et le proprio nous a donné une foule d’infos sur ce que nous ne devions absolument pas louper. On respire, on pose les sacs, on fait une sieste, il est encore tôt le matin, on a toute la journée …