Nouvelle Calédonie
A l’arrivée en Nouvelle Calédonie, quelques erreurs à éviter la prochaine fois:
– prendre le bus depuis l’aéroport (trop cher, à ce prix là, il vaut mieux louer une voiture) ;
– arriver un samedi, à 11H (le temps d’arriver à Nouméa, tout est fermé, y compris l’office de tourisme!) ;
– ne pas réserver l’auberge de jeunesse (la réception est fermée tous les jours de 11H à 16H30, et il n’y a pas beaucoup de place ; ne comptez pas sur les hotels, trop chers et pleins même hors-saison).
A part ça, nous avons finalement pu rester à l’auberge et louer une voiture pour la semaine in extremis, et commencer le tour de l’île le lendemain.
Afin de réduire les coûts, nous avions décidé de camper, l’auberge proposant de louer une tente pour 2000 Francs Pacifique (XPF). C’était sans doute également la meilleure façon de trouver une place pour dormir autour de l’île, car il n’y a pas des masses d’hotels/auberges/huttes. La vie est chère en Nouvelle Calédonie, presque aussi chère qu’à Tahiti (parfois plus, en fonction des articles). Les terrains de camping sont assez basiques (ne vous fiez pas à la carte mentionnant un espace cuisine, celui-ci se résumant à un barbecue en pierre), souvent laissés à l’abandon (mais dans ces cas-là, gratuits, puisque personne n’est sur place pour vous demander des sous). Avec un peu d’imagination, on s’y fait, surtout que les baguettes sont bonnes :p
En dehors de Nouméa et ses environs, l’île n’est pas beaucoup habitée, on ne risque pas de se marcher dessus. La plupart des villages sont (très) petits, avec peut-être une épicerie et parfois même une station essence si vous avez de la chance d’arriver dans les heures d’ouvertures. En revanche, les panneaux indicant les tribus sont nombreux, surtout sur la côte Est. Les habitations sont souvent modestes (à part Nouméa et ses alentours). La population est très majoritairement canaque (encore une fois, en dehors du grand Nouméa). Les gens sont en général charmants et prêts à vous renseigner/aider.
Les paysages sont superbes et très variés, surtour pour la taille de l’île. On y trouve des palmiers, des pins, des collines arrides et des marais, des plaines très vertes et des mangroves, etc.
On y trouve aussi pas mal de mines de nickel à ciel ouvert. D’après Wikipedia, un quart des ressources mondiales de ce métal se trouverait sur le “caillou” !
Les routes sont en bon état général, mais les surprises viennent vite, dès que l’on sort du macadam. Nous nous sommes retrouvés embourbé un jour, dans le nord de lîle, aux heures les plus chaudes, avec pas de village avant 15 bornes minimum. Enfin, au moment où nous allions abandonner et commencer à marcher, un ange en 4×4 est apparu comme par enchantement et nous a tiré d’affaire. Apparemment, nous n’étions pas les premiers ce jour-là, deux voitures de touristes se seraient embourbées avant nous sur ce même bout de route.
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Le dernier jour en Nouvelle-Calédonie, nous avions décidé de nous reposer un peu et profiter du paradis local: l’île des Pins. Le ticket pour le bateau est cher, mais comme le voyage nous était chaudement recommandé, nous sommes allé voir cette île magique. Clairement, rester plusieurs jours vaut le coup, mais notre temps était limité, d’autant que la bateau ne fait que 3 aller-retours par semaine. L’île est magnifique, l’eau est claire, les poissons très nombreux. Evidemment, on ne peut pas tout avoir, et juste ce jour-là, il a plu la majeure partie du temps, et il a fait froid à cause du vent. Comme nous n’avions ni parapluie, ni vêtements chauds ou de rechange, nous étions complêtement trempés à notre retour au bateau. Au point qu’un groupe de (fort sympathiques) mamies locales nous a pris en pitié et offert t-shirts et paréo secs … Merci beaucoup !
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Pas le temps hélas de visiter les îles de la Loyauté, il est temps pour nous d’embarquer pour Auckland et la Nouvelle-Zélande que Netta attendait avec tant d’impatience :)